Au 18ème siècle
Lorette n’existe pas administrativement parlant, mais c’est un lot de
hameaux tels que : Reclus, Corbeyre, Moulin Cuzieu…
Tous ces hameaux sont bientôt rythmés par l’extraction de la
houille. En effet, à cette époque les gisements étaient nombreux et le transport du coke se faisait par le biais du
Gier avec le canal fluvial construit par ZACCHARIE en 1810.
Cette exploitation minière a incité de nombreux forgerons à s’installer sur les rives du Gier et à exploiter à leur tour la force motrice de l’affluent du Rhône pour faire marcher leurs
machines.
La naissance de l’industrie
Puis vint l’ère de l’
industrialisation avec l’installation des
familles Neyrand-Thiollière, qui développèrent les nouvelles techniques de forge anglaise.
Notre commune doit d’ailleurs son nom à une
chapelle érigée par la grande famille d’industriels des Neyrand, en souvenir d’un lieu de pèlerinage célèbre en Italie. Pour les non croyants, le nom de "Laurette" était celui d’une belle cafetière dans le hameau du Bas-Reclus au bord de la rivière Gier.
Le développement de la métallurgie et du textile, ce dernier alors second secteur d’emploi de la commune, entraîne une croissance démographique considérable.
Les débuts d’une économie florissante
En 1829
Les Frères Jackson, sous l’impulsion du Gouvernement de l’époque, s’installent sur Lorette en reprenant l’usine d’Assailly, en bordure du Gier. Cette famille développe les techniques de l’acier fondu de l’Angleterre, mais leurs descendants permettront aussi l’avènement de nouvelles techniques de forge.
Aussi, en
1847, grâce à son activité économique exponentielle et à sa forte population,
Lorette est reconnue commune à part entière par ordonnance royale et devient ainsi la
première ville nouvelle de FRANCE.
Malgré les deux guerres mondiales, Lorette n’a pas vu son activité économique décroître, grâce aux Usines d’Assailly et aux Aciéries de la Marine qui continuèrent à produire de l’armement pour le compte de l’
État ou même à ravitailler la
Résistance locale lors du second conflit mondial.